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Patrimoine

Histoire

Histoire de Castelginest

En 960, à une dizaine de kilomètres au nord de Toulouse sur la rive droite de la rivière de l'Hers, existait, sur le terroir de Vilaigo, un hameau avec sa petite église dédiée à Saint-Pierre, possession du monastère Saint-Sernin de Toulouse. Sur un parchemin du cartulaire, Castelginest apparaît pour la première fois en 1137. L'Hers L'église
La métairie de Saint-Sernin, où était collecté la dîme, possédait en 1247 une chapelle dédiée à Saint-Etienne préfigurant l'église actuelle qui a le même saint patron, bâtie dans les années 1540-1560.
En 1226, Castelginest faisait partie du nouveau territoire de sauvegarde de Toulouse dépendant directement du Comte de Toulouse représenté par son viguier. Il fut divisé en 1279 en quatre châtellenies : Auzielle, Castanet, Castelginest et Portet.
Le 12 juin 1367, il fut décidé, entre Randulphe abbé du monastère de Saint-Sernin, son couvent, les consuls prud'hommes et les habitants de Castelginest, de construire un fort en terre afin de protéger les hommes et leurs biens des multiples attaques se déroulant durant la Guerre de cent ans. De cette place forte, il ne reste que quelques noms évocateurs comme la rue du Fort et le chemin du Tour de Ronde, attribués au début du XXème siècle.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Castelginest fut soumis à l'autorité seigneuriale de l'abbaye de Saint-Sernin. Dans la nuit du 26 décembre 1689, le pilori et le carcan installés sur place du village furent arrachés par des inconnus. 
La population oscilla pendant des siècles entre 400 et 500 personnes. En 1962, Castelginest amorça sa transformation avec 780 habitants, en 1968 : 1 412, en 1975 : 3 876, en 1999 : 7 730 et en 2006 plus de 10 000 habitants.
Dans un cadre verdoyant d'une superficie de 812 hectares, bordé à l'est par les coteaux, à l'ouest par la rivière de l'Hers, Castelginest offre à ses habitants une ville à la campagne : c'est le mieux-vivre des temps modernes.

La Mairie

La Mairie a été construite en 1853 selon les plans de l'architecte Jacques-Jean Esquié, architecte du département. La façade de l'édifice se caractérise par un fronton en demi-lune placé au-dessus de l'axe principal. Un balconnet se situe devant la fenêtre centrale.
Des détails sont à noter tels que les antéfixes et la cloche juchée sur le haut du bâtiment.
La brique et le crépis ocre assurent une bichromie d'ensemble. 

La bâtisse et le parc Mauvezin

La propriété Franclieu se compose de plusieurs édifices ayant été construits à différentes époques : la maison en brique rouge semble figurer sur le cadastre napoléonien de 1807 et pourrait donc avoir été construites durant le 18e siècle ou au tout début du 19e siècle, tandis que la maison en brique claire date de 1883 (d’après son cartouche). Avec le parc attenant et son pigeonnier, elles illustrent les vestiges de cette ancienne propriété bourgeoise dont une partie a disparu. Située en bordure de rue, la maison en brique rouge est caractérisée par sa façade principale orientée au Sud-Est : le rez-de-chaussée possède cinq travées symétriques avec porte centrale et baies en plein-cintre, le tout couronné d'une balustrade qui dissimule la toiture et donne l’illusion d’un volume étagé. De facture soignée, l’édifice est constitué d’un calepinage de brique rouge valorisant les éléments sculptés provenant, pour certains, de la briqueterie Virebent : médaillons ornés de tête, frise, chapiteaux des pilastres, modillons de la corniche… D’autres détails architecturaux et éléments de décor caractérisent la façade : balustrade ouvragée, ornements et menuiserie de la porte centrale, denticules… Dans la continuité, la maison en brique claire est composée d’un rez-de-chaussée rythmé par trois travées symétriques avec porte centrale. De facture soignée, elle est constituée d’assises de brique et galet recouvertes d’un enduit clair valorisant les éléments laissés en brique claire apparente : encadrement des baies rectangulaires, corniche, cordon, pilastres et chaînages d’angle. D’autres détails architecturaux et éléments de décor caractérisent la façade : antéfixe, allège filante en brique et galet, ferronnerie des garde-corps… Un toit à deux pans de tuile couvre chaque maison. Dans le parc attenant se dresse un pigeonnier de style éclectique datant du 19e siècle et composé en trois parties : la tour centrale est couverte d'un toit à deux plans de tuile, tandis que les tourelles latérales, plus basses, sont rehaussées d’une toiture à quatre pans de tuile. Plusieurs détails architecturaux et éléments de décor caractérisent l'édicule à la facture soignée : encadrement des ouvertures rectangulaire, en plein-cintre et surhaussée, bandeau en céramique, cordon en brique... Une clôture aux éléments partiellement remaniés ceinture le volume.

La ferme dite "Saint-Pierre"

La ferme dite « Saint-Pierre » figure sur le cadastre napoléonien de 1807 dans sa presque totalité : elle a été construite au cours du 18e siècle.
La partie habitation possède deux niveaux d'élévation séparés par un bandeau enduit entouré par des cordons de brique. Une bande de billettes en brique couronne les façades sous l'avancée de la toiture. L'angle Sud-Est est agrémenté d'une tourelle carrée.
Construite dans la continuité de ce premier bâtiment vers l'Ouest, la dépendance agricole a été plusieurs fois remaniée, comme le prouvent les différentes qualités d'appareil et la brique crue en partie haute.
Une seconde dépendance d'un seul niveau est disposée perpendiculairement à ces bâtiments pour séparer partie agricole et partie de vie.
Le portail oriental est maintenant éloigné de la route, et possédait une porte piétonne accolée, aujourd'hui bouchée. 

Le pigeonnier

Pigeonnier de style éclectique datant du 19e siècle ayant appartenu à la famille Frandieu (bourgeoisie toulousaine) et composé de trois parties, ce pigeonnier se caractérise par sa symétrie autour de l'axe principal.
Les tourelles latérales plus basses sont rehaussées d'une coiffe à quatre pans de tuiles, tandis que la tour centrale est couverte d'un toit en bâtière.
Plusieurs éléments ornent l'édicule, notamment un bandeau de céramique, un bandeau de brique et des encadrements de fenêtre.
Les ouvertures sont multiples et diverses. Un muret de brique surmonté d'une grille de fer forgé clôture l'édicule. 

L'église

L'Eglise Saint-Etienne a été bâtie dans les années 1540-1560 et est dotée d'un clocher-mur.
Le clocher se tient sur un côté de la nef et possède trois percées pour accueillir les cloches. De petites chapelles sont accolées aux différentes façades et des colonnes sont encastrées de part et d'autre du corps principal.
Le parement est intégralement composé de brique et la couverture est faite de tuile. 
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